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WAR Room: l'heure de la PAC-12?



Dans quelques jours, la NCAA D1 Baseball reprend ses droits. Dans l'optique de vous accompagner pour l'occasion, revenons, en deux minutes, sur les équipes et les joueurs à suivre dans les conférences qui composent cette compétition. Au tour de la Pac-12 de passer sur le grill des previews. Conférence historiquement prolifique lorsqu'il s'agit de titres nationaux, la Pac-12 espère renouer avec un succès qui la fuit depuis la génération Rutschman et Kwan et une équipe d'Oregon State intraitable.
Après 5 ans de patience, est-ce le moment que toute la conférence attend?

La place?

5. C'est le nombre d'années qui nous séparent du dernier titre d'une équipe Pac-12. C'est aussi le nombre d'équipes ayant décroché leur ticket pour le tournoi national la saison dernière. Représentée par UCLA, Arizona, Oregon, Oregon State et Stanford, la conférence a encore eu des arguments à faire valoir dans la course au titre. Et pourtant, elle est une nouvelle fois repartie bredouille, malgré la présence pour la deuxième année consécutive de Stanford à Omaha, pour les College World Series.

Avec une SEC encore une fois surpuissante, à l'image de la surprise Auburn qui élimina Oregon State, une ACC qui n'a rien à lui envier et une Big 12 encore sérieuse, il est bon de se demander s'il y a la place pour la conférence Pacifique.

Forte d'un vivier de talents intéressants, avec une nouvelle vague de prospects qui font languir les scouts, la conférence a encore de beaux arguments malgré les échos du tremblement de terre causé par UCLA et USC, sur le départ pour la Big Ten*. C'est d'ailleurs intéressant de regarder le top 25 de présaison car avec Stanford, UCLA et Oregon, la Pac-12 commence la saison avec 3 représentants, alors qu'Arizona ou OSU sont en embuscade. Verra-t-on les 5 mêmes équipes en juin? Avant de se lancer dans des pronos hasardeux et en attendant les heures sombres de tous les mouvements universitaires à venir, faisons un tour des forces en présence.


Stanford pour conclure

Presque 35 ans après leur dernier sacre, le Cardinal n'a jamais semblé aussi proche du titre! Parti aux College World Series en 2021 et 2022, David Esquer et ses troupes ont perdu des stars, comme Brock Jones, drafté par les Rays de Tampa Bay, mais ont pu garder l'ossature de la saison passée, avec des joueurs qui ont grandi au gré des campagnes positives.


Quinn Mathews de retour, Stanford va joueur des mauvais tours...

Quinn Mathews a lui refusé sa draft par les Rays pour revenir et espérer terminer le travail, à la tête de la rotation expérimentée de l'université de Palo Alto.

Parmi les joueurs à surveiller dans le pitching staff, Ryan Bruno aura la possibilité de dégoûter les attaques adverses en qualité de closer. Un potentiel draft à ne pas sous estimer.

Braden Montgomery est prêt à tout casser! Le 2 way sophomore va pouvoir se lâcher et se battre pour le titre de meilleur joueur de sa conférence, mais pourrait se retrouver en concurrence avec ses 3 compères de l'infield. Carter Graham, Tommy Troy et Drew Bowser ont le potentiel de Pac-12 player of the year, et les 3 compères, juniors, vont également jouer leur position pour la prochaine draft.

Partout où l'on regarde dans la depth chart, et partout on retrouve des joueurs solides voir des stars du niveau universitaire. Si le titre semble à portée de ce groupe, il faudra tout de même se battre au sein d'une Pac-12 loin de s'avouer vaincue...


Le reste: les jeunes loups ont grandi, attention aux Huskies

A la chasse au Cardinal, les Bruins de UCLA semblent avoir le plus de chances, sur le papier. Avec un groupe jeune mais ayant un an d'expérience en plus, un groupe dont tout le monde doutait après la perte des talents suite à la saison 2021, un groupe qui a atteint les 40 victoires, remporté le tournoi Pac-12 et gagné en expérience lors du tournoi du mois de juin, UCLA possède tout d'abord un pitching staff de haut vol, représenté par Alonzo Tredwell, sophomore mais déjà éligible pour la draft, et qui va avoir l'occasion de continuer à travailler les batteurs de la conférence "au corps". Un lineup équilibré, encore jeune (Junior et Sophomore en majorité) et des additions intéressantes comme AJ Salgado, le joueur de première base qui dominait la d2 universitaire la saison dernière.

Formule inverse pour Oregon. L'expérience est de mise dans le groupe, avec des Junior et Sénior à ne plus savoir qu'en faire. Un lineup de haut vol, à l'image de Tanner Smith (le champ extérieur donc, pas le receveur des Beavers), les Ducks vont pouvoir faire parler la poudre dans la conférence. Isaac Ayon blessé, Jace Stoffal et consorts vont devoir compenser pour que la rotation tienne les matchs. Si le pitching staff tient bon, alors le ciel est la limite pour ce groupe.


Défenseur hors pair, attaquant hors pair, Bazzana a du flair

Oregon State a perdu du monde, et les interrogations sont légitimes. Mais on travaille bien du côté de Corvallis et avec Travis Bazzana en année 2, les doutes pourraient vite être dissipés du côté batte. Côté lancer, Cooper Hjerpe est parti, et la rotation en pâti forcément. Les bras de qualité ne manquent pas, surtout pour terminer les matchs.

Arizona va devoir répondre aux questions entourant son corps de lanceurs. Il y a pourtant du talent mais pas de constance, à cause de la jeunesse, des blessures ou du manque de contrôle. Côté joueurs de position, il y a des armes à utiliser comme le talentueux Chase Davis et les Wildcats espéreront que d'autres potentiels se montrent comme le nouveau venu Kiko Romero, en provenance du JUCO.

Washington a du talent, et Washington a un nouveau coach pour tirer le maximum de la qualité présente. Jason Kelly connait les rouages du baseball universitaire. Il y a été joueur puis a passé près de 20 ans sur les bancs de différentes facs. Coach de lanceurs durant la décennie 2010 (passant notamment par la fac de Washington), il prend son premier job de coach principal avec les Huskies, et va devoir construire un groupe plus etoffé au fil des ans. Cette première année peut être intéressante si le talent ne se blesse pas, car la depth chart fait peur en terme de manque...

On recherche activement Arizona State! L'un des plus beaux palmarés du college baseball a du mal à renouer avec son passé, et a du mal à atteindre le bilan positif. Willie Bloomquist s'est servi de l'année 2022 pour identifier les manques, et l'intersaison pour tenter de combler ses manques. Des arrivées en pagaille, comme Nick McLain, en provenance de UCLA, et un redressement est à espérer pour les Sun Devils.

Cal, Utah et Washington State tenteront d'exister, tandis que USC va tenter de lancer quelque chose afin que l'on puisse parler d'eux au présent, au lieu de sans cesse ressasser un passé glorieux mais de plus en plus lointain...


Le joueur: Tommy Troy, l'année pour se démarquer

Quand on parle Stanford, on pense souvent à Braden Montgomery ou au revenant Quinn Mathews, et pourtant le meilleur joueur de la fac pourrait bien être Tommy Troy.

Auteur d'une saison 2022 très solide, le shortstop arrive à maturité avec sa troisième année à Palo Alto. Joueur discipliné à la batte, avec une aptitude à traquer les lancers, il a terminé la saison dernière avec une moyenne au bâton de .339 et un OPS de .939. Si on ne le retrouve pas forcément sur la puissance à la batte, il sait atteindre les bases et dynamiser l'attaque. Avec une vitesse au-dessus de la moyenne, il couvre assez de terrain en défense, et on espère le voir utiliser sa vitesse afin de générer encore plus d'attaque, lui qui n'a que très peu volé de base. Des instincts à développer afin de finir de convaincre les franchises MLB en vu de la prochaine draft. Mais avant de penser draft, le jeune homme voudra amener sa fac à Omaha pour la troisième fois d'affilée, et valider sa carrière universitaire par l'obtention du titre!


Tommy Troy à la baguette, Stanford titré en 2023?

La Pac-12 a des arguments afin d'envoyer une ou plusieurs équipes à Omaha, fin juin. De Stanford à Oregon State, de UCLA à Arizona, la lutte sera âpre et acharnée pour le gain de la conférence, avant de se battre pour le gain du titre national.

*Dans la valse des facs concernant les prochains réalignements des grosses conférences, UCLA et USC rejoindront la Big Ten en 2024

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